Le modèle de développement durable danois influence les autres pays, européens plus particulièrement qui envoie des représentants sur place pour se rendre compte concrètement de l'avancée du projet qui, par ses résultats et ses chiffres récents, a déjà prouvé son efficacité sur certains points d'où le fait que d'autres pays s'en inspire.

La grande différence en terme de système sociale entre le Danemark et les autres pays européens consiste à la mise en place d'un système de "flexicurité". Contraction de flexibilité et sécurité, ce dispositif social permet pour les entreprises une plus grande facilité de licenciement tout en assurant aux salariés licenciés de longues et importantes indemnités (soit 60% du salaire anciennement perçu par le salarié dans la limite d'un plafond). Cela se traduit par : un code du travail très allégé, un dialogue social important entre patrons et représentants de salariés mais également par une forte incitation à retrouver un emploi pour les chômeurs.

À titre de comparaison, en France, un licenciement peut se faire exclusivement pour des motifs bien précis, personnel ou économique par exemple, une situation qui peut paraître à l'avantage du salarié, sauf que les chiffres montrent une toute autre réalité : en 2014, le taux de chômage en France était de 10,3% tandis qu'au Danemark il était de 5,3% soit près de la moitié, même si le facteur démographique (l'écart de nombre d'habitants) doit être pris en compte.

Le dispositif de flexicurité au Danemark, un modèle adapté à l'environnement et à la société danoise, a déjà influencé les chiffres concernant le marché du travail du pays : Le taux de chômage a considérablement baissé ces dernières années depuis la mise en place de ce dispositif, depuis dix ans, il s'est stabilisé autour de 6%, l'un des meilleur taux d'Europe.