Conclusion


Des limites à prendre en compte...

Malgré les nombreuses expériences écologiques menées au Danemark, des défaillances sont à prendre en compte. Les émissions de CO2 par habitant restent élevées (plus de 7,2 tonnes  par habitant en 2010). Cela s'explique par un usage toujours massif d'énergies fossiles.

Si les réserves agricoles ou de poissons du pays sont bonnes, ce n'est pas le cas pour la réserve en bois et le bilan carbone sont négatifs.

De plus, le Danemark fait parti des pays d'Europe étant en surcapacité en termes d'incinération de déchets, obligeant l'importation d'une partie d'entre eux, en Grande-Bretagne notamment. Ces éléments sont la preuve que la transition énergétique est loin d'être achevée.

Les danois paient beaucoup d'impôts, parmi les plus élevés au monde. De plus le dispositif de flexicurité et un système sociale onéreux, en effet, les importantes indemnités de chômage doivent être financées, ce qui représente un coût énorme mais nécessaire pour le maintien de ce système.

Le Danemark, de part sont activité économique, fait parti des pays les plus riches, cependant, de part sa superficie et sa démographie, dépend en grande partie du marché extérieur qui représente presque deux tiers de son PIB.


Est-ce donc un modèle à suivre ?

Le projet de développement durable danois a d'ores et déjà montré son efficacité de part ses résultats récents et son influence mais certaines défaillances sont à déplorer.

Le développement durable au Danemark est, à juste titre, un modèle à suivre pour d'autres pays. À une époque où les préoccupations concernant l'environnement sont de plus en plus importantes, s'inspirer du projet qui est en cours au Danemark comporte de nombreux aspects positifs dans l'optique d'être à la hauteur des enjeux climatiques et énergétiques.

De plus, c'est un projet qui en est à son commencement et qui s'inscrit sur les nombreuses années à venir, comme le montre les engagements pris par le pays, par exemple récemment dans le cadre de la COP21 de 2015 à Paris.